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PORTAEREI BEARN di Jean Luc Mandon

PORTAEREI   BEARN

scala  1 a

Realizzazione JEAN LUC MANDON

Residenza modello  Ardèche   Francia

Proprietario  JEAN LUC MANDON

Le BEARN fu inizialmente progettata come corazzata della classe NORMANDIE, impostata il 5 gennaio 1914 presso le fucine e i cantieri navali del Mediterraneo, a La Seyne, varata il 15 aprile 1920 per liberare la stiva, decisione definitiva di completarla in la portaerei viene presa il 14 agosto 1923, viene armata per i test il 1 settembre 1926.

Dal 1927 al 1933 fu assegnato alla squadriglia del Mediterraneo, prese parte alle operazioni in Marocco nel 1929, durante una revisione fu modificata la parte anteriore del suo ponte di volo. Dal 1936 al 1939 fu assegnato alla squadriglia atlantica, nel 1939 fece atterrare i suoi aerei per diventare un edificio base per grandi idrovolanti da crociera, poi prestò servizio come trasporto aereo e partecipò all’evacuazione dell’oro in Canada.

Dal 1940 al 1942 fu alla fonda nelle Indie Occidentali in condizioni difficili a causa della situazione economica. Revisionato negli Stati Uniti (New Orleans) dal 1943 al 1944, fu trasformato in aereo da trasporto con rinnovato armamento. Dal 1945 al 1946 prese parte alle operazioni in Indocina, come base o edificio di trasporto. Dal 1947 al 1966 fu assegnato a Tolone come edificio di base, nel 1967 fu condannato e venduto in Italia per la demolizione.

CARATTERISTICHE:

Classe Normandie, cantiere La Seyne sur Mer –  impostazione 10 gennaio 1914     –    Varo  aprile 1920

Entrata in servizio maggio 1927  —  radiazione marzo 1967   –  demolita in Italia

Dislocamento  22146 t.   –  28400 a pieno carico –   Lunghezza 182,6 metri –    Propulsione due turbine e due macchine alternative, con una potenza complessiva di 36.200 hp   –  velocità 21,5 nodi  –  equipaggio 835 uomini    ARMAMENTO ORIGINALE :  8 cannoni da 155 mm –    6 da 75 mm  –  8 da 37 mm  –  16 mitragliatrici da 16,2 mm    4 tubi lanciasiluri da 550 mm  DOPO LA REVISIONE DEL 1944   4 cannoni da 127 mm   – 24 cannoni da 40 mm e 26 cannoni da 20 mm –  Corazzatura 80 mm ponte di volo  25 mm

AEREI IMBARCATI  35\40

testo originale dell'autore Jean Luc Mandon

Le lancement du Béarn a lieu à La Seyne-sur-Mer le 15 avril 1920 et, du 20 octobre 1920 au printemps 1921, est effectuée une série de décollages, tout d’abord celui du lieutenant de vaisseau Paul Teste aux commandes d’un Hanriot, puis de Sopwith 1A2, Hanriot HD 2 et Hanriot HD.3. La loi-programme du 18 avril 1922 décide sa transformation en « bâtiment porte-avions d’escadre » en application du traité naval de Washington, qui limite les armements maritimes de ses cinq signataires : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon la France et l’Italie. La France est mécontente du traité, déclarant qu’elle a droit à une flotte plus importante que celle de l’Italie, puisque devant maintenir une flotte à la fois dans l’Atlantique et la Méditerranée et un peu partout dans le monde où elle possède des colonies.

Contrairement à l’US Navy et la Royal Navy, la Marine nationale française ne hâte pas pour autant la modification du Béarn : du contrat, signé le 4 août 1923 au commissionnement, le 1er mai 1928, il s’écoule cinq ans durant lesquels la Marine nationale se contente de quelques hydravions. Enfin, le 3 mai 1928, quelques bombardiers légers biplans Levasseur PL.4, premiers avions français construits en série pour être mis en œuvre depuis un porte-avions, se posent sur le Béarn avant d’entamer des manœuvres conjointes avec l’Armée de terre

La « Flottille d’aviation du Béarn » se compose de 3 escadrilles, l’une de chasse (la 7C1), l’autre de bombardement et torpillage (la 7B1), la dernière de reconnaissance et surveillance (la 7S1). En ce qui concerne les chasseurs, l’expérience malheureuse des Lévy-Biche (Levasseur) LB.2 et le vieillissement des Dewoitine D.1C1 contraint la Marine nationale à se tourner vers le monoplan terrestre Wibault 74, qu’elle commande à 60 exemplaires et qui reste en service de 1932 à 1938. Pour ce qui est des bombardiers-torpilleurs, elle reste attachée à la formule biplan avec le Levasseur PL 2 (1926), le PL 4 (1930), le PL 7 (équivalent au Blackburn Ripon britannique) puis le PL 10 et sa version améliorée PL 101 (1933).

Suivant l’intérêt de l’US Navy et de la Luftwaffe pour les bombardiers en piqué, les services techniques de l’aéronautique demandent en 1932 à Nieuport de concevoir un monomoteur d’attaque destiné au Béarn. Les deux prototypes du Nieuport 140 à aile en « W » sont perdus en mars 1935 et mai 1936 et le constructeur étudie sur fonds propres le Loire-Nieuport LN 401 sous-motorisé, mais commandé à 66 exemplaires par la Marine nationale pour remplacer ses PL.7. La construction d’une version plus puissante (le Loire-Nieuport LN 402) reste sans lendemain.

En 1938, la Marine reçoit 19 chasseurs monoplan Dewoitine D.373, déjà obsolètes à leur mise en service et déficients au niveau de la motorisation, ce qui entraîne deux interdictions de vol, dont la seconde est retardée dans l’attente de la livraison des Potez 631 le 22 décembre 1939. À la veille de la guerre, les bureaux d’études travaillent dans la hâte aux Latécoère/Breguet Laté 299 et Laté 675. Finalement, dépitée par ces déboires, la Marine se tourne vers le monoplan américain Vought V-156F Vindicator livré à 51 exemplaires à partir de juillet 19391.

Par ailleurs, les refontes à répétition du Béarn (une première en 19301933, une seconde en 19341935), n’aident pas à la permanence à la mer d’un groupe aéronaval, d’autant que le bâtiment est trop lent (21,5 nœuds) pour remplir son rôle (alors que ses homologues britanniques qui sont des croiseurs de bataille transformés en porte-avions, filent une trentaine de nœuds) et que ses ascenseurs sont inadaptés, le reléguant à une plate-forme d’entraînement et de transport.

Activité opérationnelle

Fin des années 1920

 

française.

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